Aujourd'hui entre deux flaques d'eau et un brin de cafard, je reçois ce message :
- A quand le prochain billet ?
Et comme un rappel à l'ordre.
-… ton public s'impatiente !
J'ai du mal à parler de vous tous, qui me lisez, comme d'un public.
Modestie ? Oui peut-être. Pudeur aussi même si parfois je me dévoile ici un peu beaucoup trop. Ou pas assez.
En tout cas tu as raison, je ne suis pas venu ici depuis… Depuis ?
Depuis un mois pratiquement. Le 29 juillet plus exactement.
C'est long un mois. En un mois il peut se passer beaucoup de choses. Ou peu.
Je peux avoir beaucoup d'événements à raconter. Ou une succession de petits riens dont je me dis qu'ils ne valent pas la peine d'être écrits et encore moins lus. Ou me poser plein de questions existentielles. Ecrire des nouvelles. Démarrer enfin un grand projet de roman. Me lancer dans une recherche d'emploi. Vouloir que tout change. Me projeter ailleurs. Repartir en vacances. Lire. Rêver. Etre égoïste. Ne penser qu'à moi. Mais, pour finir, penser quand même beaucoup à ceux que j'aime.
Et si j'avais perdu le goût de mon blog? Y as-tu seulement pensé ? Jusqu'à m'en être éloignée. L'avoir abandonné. Presque oublié.
(Un coup d'oeil ce soir au passage sur les statistiques : 62 628 pages lues quand même… )
Et si j'avais décroché au point de m'en libérer. D'aller voir ailleurs si j'y suis. C'est exigeant un blog. Un boulot à temps plein.
Ne plus avoir envie de revenir ici.
Et puis soudain, ton message comme une bouteille à la mer.
Tu m'interpelles. Tu me hèles. Tu me flattes aussi un peu, j'avoue. Je te manque donc tant que ça que tu me réclames ?
Je pourrais faire la sourde oreille. Faire comme si je ne t'avais pas entendu. J'ai tant à faire ailleurs. Mais non, je me réinstalle sur le canapé. Mon Mac sur les genoux. La musique en fond. Je sens les mots qui grouillent au bout de mes doigts. Ça bourdonne, ça ronronne.
J'en oublie l'heure qui tourne.
Je reprends le chemin.
Ne sois pas impatient. J'écris le prochain billet.
Pour mon grand cousin chéri
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