Ce matin dans la salle d’attente d’un cabinet médical de montagne.[Rien de très grave en l’occurrence !]
Avec mon grand, nous attendons entre quatre ou cinq gamins d’une colonie de vacances en déroute pour cause de gastro. Face à nous, un beau gosse des montagnes tapi dans son coin : yeux bleu marine qui virent au rouge, nez qui coule, bronzage très fiévreux, le cheveux châtain clair plat et terne.
Il ne semble pas très fringant le beau gosse ce matin !
[Un peu dans le genre de ton grand]
Avec mon grand, nous attendons entre quatre ou cinq gamins d’une colonie de vacances en déroute pour cause de gastro. Face à nous, un beau gosse des montagnes tapi dans son coin : yeux bleu marine qui virent au rouge, nez qui coule, bronzage très fiévreux, le cheveux châtain clair plat et terne.
Il ne semble pas très fringant le beau gosse ce matin !
[Un peu dans le genre de ton grand]
45 minutes plus tard dans la file d’attente d’une pharmacie d’une station de montagne.
[Une bonne rhino-pharyngite doublée d’une sinusite]
[Une bonne rhino-pharyngite doublée d’une sinusite]
Juste devant nous, le beau gosse des montagnes, face à lui la pharmacienne.
- Mais qu’est-ce qui t’arrive mon loulou ?
Elle est très charmante la pharmacienne. Une grande brune toute en formes, la peau dorée, les yeux bruns pétillants, le sourire charmeur.
D’une voix presque mourante, le beau gosse dans un murmure, reniflant.
- J’en peux plus… J’ai cru mourir cette nuit !
- Mais non voyons : c’est juste que tu n’as pas l’habitude d’être malade…
Le ton de sa voix est maternel, rassurant comme une main fraîche sur un front fiévreux.
- Non… c’est affreux… j’en peux plus.
Une sorte de gémissement.
La jolie pharmacienne, d’un ton professionnel cette fois, lui commente l’ordonnance
[la même que celle de ton grand au passage]
Elle est très charmante la pharmacienne. Une grande brune toute en formes, la peau dorée, les yeux bruns pétillants, le sourire charmeur.
D’une voix presque mourante, le beau gosse dans un murmure, reniflant.
- J’en peux plus… J’ai cru mourir cette nuit !
- Mais non voyons : c’est juste que tu n’as pas l’habitude d’être malade…
Le ton de sa voix est maternel, rassurant comme une main fraîche sur un front fiévreux.
- Non… c’est affreux… j’en peux plus.
Une sorte de gémissement.
La jolie pharmacienne, d’un ton professionnel cette fois, lui commente l’ordonnance
[la même que celle de ton grand au passage]
- … celui-là le matin au petit déjeuner… arôme pamplemousse, mon loulou…
- J’ai pas dormi de la nuit…
La jolie pharmacienne, imperturbable.
- … deux comprimés pour faire un gramme trois fois par jour…
- En plus faut que j’aille bosser, vendredi c’est la pire journée…
- … mais surtout, mon loulou, tu les prends bien au milieu des repas.
La jolie pharmacienne, imperturbable.
- … deux comprimés pour faire un gramme trois fois par jour…
- En plus faut que j’aille bosser, vendredi c’est la pire journée…
- … mais surtout, mon loulou, tu les prends bien au milieu des repas.
Reniflement, tête basse.
[ton grand, lui, est assis sur la chaise de l’entrée, les yeux dans le vague]
- J’sais pas quoi manger… j’ai pas envie de manger…
- Tu n’as qu’à demander à une certaine dame blonde de te mitonner de bons petits plats…
L’intonation a changé : plus suave, avec une pointe d’ironie peut-être ?
- … pas trop le genre…
- C’est bien ce que je me disais : elle est toute maigre !
La jolie pharmacienne bombe le torse.
- Elle mange que des graines et du soja…
- Un peu… baba cool non ?
- … carrément babos et totalement végétarienne surtout… On a pas le même régime du tout, elle et moi…
Elle affiche un sourire éclatant et un décolleté généreux.
- J’aime tellement la côte de bœuf ! Je ne sais pas comment je pourrais y renoncer …
- Je crois que j’ai de la fièvre en plus…
- Ou un magret de canard aux cèpes…
La pharmacienne gironde a les papilles en émoi.
- Remarque elle ne doit pas te coûter cher quand tu l’emmènes au restaurant !
- Ça ne risque pas ! De toute façon, c’est pas mon truc…
La gourmande lui jette un regard interrogateur.
- Tu ne vas donc jamais au restaurant ?
- Mais non… J’invite jamais une fille au restaurant !
Beau gosse certes mais surtout pas galant.
[ton grand, lui, est assis sur la chaise de l’entrée, les yeux dans le vague]
- J’sais pas quoi manger… j’ai pas envie de manger…
- Tu n’as qu’à demander à une certaine dame blonde de te mitonner de bons petits plats…
L’intonation a changé : plus suave, avec une pointe d’ironie peut-être ?
- … pas trop le genre…
- C’est bien ce que je me disais : elle est toute maigre !
La jolie pharmacienne bombe le torse.
- Elle mange que des graines et du soja…
- Un peu… baba cool non ?
- … carrément babos et totalement végétarienne surtout… On a pas le même régime du tout, elle et moi…
Elle affiche un sourire éclatant et un décolleté généreux.
- J’aime tellement la côte de bœuf ! Je ne sais pas comment je pourrais y renoncer …
- Je crois que j’ai de la fièvre en plus…
- Ou un magret de canard aux cèpes…
La pharmacienne gironde a les papilles en émoi.
- Remarque elle ne doit pas te coûter cher quand tu l’emmènes au restaurant !
- Ça ne risque pas ! De toute façon, c’est pas mon truc…
La gourmande lui jette un regard interrogateur.
- Tu ne vas donc jamais au restaurant ?
- Mais non… J’invite jamais une fille au restaurant !
Beau gosse certes mais surtout pas galant.
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