Légende de l'image, de gauche à droite, mon amoureux et moi.
Déjà, je n'aime pas me voir en photo. Si je fais de la psychologie de comptoir, je dirais que c'est sans
doute parce que je ne m'aime pas tout court.
Pour moi, la photographie relève du supplice : j'y trouve toujours quelque chose à redire. De profil, mon nez est trop grand. De face, mon menton est trop en avant. De dos, je me trouve trop grosse. Il m'arrive même de me demander qui est cette étrangère dont je croise le reflet. Un peu comme dans les cabines des magasins où j'affronte à chaque essayage une conjuration de miroirs (je traiterai ce point dans un futur épisode…).
Alors en général, lorsque je vois se profiler un objectif, je m'esquive, je me cache. Et si quelques images trouvent grâce à mes yeux, c'est souvent lié à une émotion fugace qui a été captée au vol.
Mais pour revenir à cette photo de couple - oui je confirme il s'agit d'une photo de mon couple - prise ces jours-ci dans notre campagne environnante, j'y apprécie ma silhouette toute en longueur, élancée, le poids idéal, la jambe fine et interminable. Pour une fois, rien à redire.
Quant à lui, il me paraît un peu moins grand que d'habitude, plus à ma taille, à ma hauteur, mais toujours aussi rassurant.
Nous sommes presque sur un pied d'égalité.
Nous nous sommes photographiés au moment précis où nos regards convergaient dans une même direction. Alors plus je la regarde, plus je pense que cette photo est bien davantage qu'une simple photo de nous deux : elle est un instantané de notre relation, prise sur le vif, sans mise en scène ni artifice.
Alors en général, lorsque je vois se profiler un objectif, je m'esquive, je me cache. Et si quelques images trouvent grâce à mes yeux, c'est souvent lié à une émotion fugace qui a été captée au vol.
Mais pour revenir à cette photo de couple - oui je confirme il s'agit d'une photo de mon couple - prise ces jours-ci dans notre campagne environnante, j'y apprécie ma silhouette toute en longueur, élancée, le poids idéal, la jambe fine et interminable. Pour une fois, rien à redire.
Quant à lui, il me paraît un peu moins grand que d'habitude, plus à ma taille, à ma hauteur, mais toujours aussi rassurant.
Nous sommes presque sur un pied d'égalité.
Nous nous sommes photographiés au moment précis où nos regards convergaient dans une même direction. Alors plus je la regarde, plus je pense que cette photo est bien davantage qu'une simple photo de nous deux : elle est un instantané de notre relation, prise sur le vif, sans mise en scène ni artifice.
Un selfie amoureux, lumineux. A l'image de notre rencontre.
C'est beau ....
RépondreSupprimerL'amour n'est qu'une ombre...il s'évanouit au crépuscule de l'étincelle...
RépondreSupprimerCrépuscule de l'étincelle... je ne suis pas sûre de comprendre cette métaphore. Et en l'occurrence je crois sincèrement que l'amour peut être lumière...
RépondreSupprimerIl y a tellement de "lumières"... l'éblouissante, la guide, la violente, la furtive telle l'éclair, celle du mirage qui rejoint l'éphémère... la révélatrice...
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